Football. AF Virois (N3) : Mattéo Mendy, un buteur qui a besoin des autres

Invaincu depuis plus de trois mois en championnat, l’AF Virois a un dernier effort à fournir pour valider sa première partie de saison de qualité. Après un départ mitigé (1 victoire et 2 défaites), les protégés des frères Théault restent sur une série de cinq victoires et deux nuls qui les a propulsés sur le podium de la poule C de N3 (2^e).

« C’est important pour nous de bien finir, exhorte Mattéo Mendy. Il faut poursuivre sur cette dynamique le plus longtemps possible. Concéder une défaite à Vannes (samedi 14 décembre, 17 h) serait gâcher les efforts réalisés depuis des mois. On y va donc pour gagner, comme d’habitude. Mais il faut aussi être lucide, un nul serait quand même un résultat positif. »

À deux buts de son record…

Preuve que Vire a changé de statut, les adversaires se méfient davantage et viennent avant tout au stade Pierre-Compte pour défendre. Avec moins d’espaces à exploiter et confrontés à des blocs bas, l’ancien pensionnaire de N2 doit trouver d’autres solutions pour faire trembler les filets.

« On est clairement plus attendus, confirme l’attaquant de 26 ans. On a mis pas mal de buts pendant une période. C’est plus difficile pour s’exprimer désormais. On doit avoir encore plus de maîtrise dans les derniers gestes et faire attention aux contre-attaques adverses. En tant qu’attaquant, je dois rester focalisé sur le jeu et ne pas être frustré quand cela tourne moins en notre faveur. Je dois progresser dans ce domaine et montrer davantage de leadership. »

Avec déjà 8 buts en championnat, Mattéo Mendy réalise une de ses meilleures saisons. L’ancien Divais bénéficie du travail de ses partenaires et s’épanouit pleinement dans le style de jeu offensif prôné par le nouveau staff virois. À l’aube de la trêve, le canonnier virois est tout prêt de son record de buts en championnat.

« Cela fait toujours plaisir de marquer. Mon meilleur total, c’est 10 buts sur une saison. Je n’en suis pas loin et on n’est même pas à la moitié du championnat. Je mets surtout en valeur le travail de l’équipe car je suis à la finition. Je suis très bien servi par mes partenaires. J’ai autour de moi de joueurs de grande qualité. J’ai besoin des autres pour m’exprimer, notre collectif fait la différence. Le plus important, ce n’est pas que je marque mais que l’équipe gagne. »

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De quoi nourrir quelques ambitions ? « Si on est là, cela veut dire quelque chose quand même. On fera le point au début du printemps. On a parfois vu des équipes s’écrouler et d’autres se révéler. À nous de faire ce qu’il faut et de progresser encore. »