Volley-ball. Coupe de France : battu à Toulouse, Saint-Nazaire grille un joker... |
En déplacement à Toulouse en quarts de finale de la Coupe de France, mardi 4 février, Saint-Nazaire a été lourdement battu (3-0). Les Nazairiens devront désormais se concentrer sur la Ligue A SpikeLigue et la Coupe d’Europe.
Championnat (sans pression excessive, certes, absence de descente oblige mais tout de même), Coupe de France, Coupe d’Europe avec un déplacement « coton » en Grèce, mercredi prochain… Pas facile de répondre présent sur tous les fronts, à plus forte raison lorsque le maillon fort de la chaîne s’apprête à tirer sa révérence. Nicolas Burel n’était pas seul visiteur à monopoliser les regards, hier soir, du côté du Palais des Sports. Lesquels étaient également tournés vers Jordan Ewert, en partance pour Vérone.
« La fatigue n’est pas une excuse »
La grosse pointure issue du vivier américain n’a pas spécialement réussi son entrée en matière, mais cela ne suffit pas à expliquer l’obtention de ce premier set par les Spacers. Les munitions pour empocher la mise, les Ligériens les ont eues, eux qui ont mené 18-14 avant de baisser pavillon.
Même motif, même punition lors de la deuxième manche : le SNVBA, dominateur, n’a pas su enfoncer le clou, tout simplement, alors qu’il ne manquait que trois petites unités à son compteur (22-19). « Psychologiquement, cela nous fait mal, admettait Fulvio Bertini, nullement surpris par les ressources mentales de ses adversaires. Toulouse est une bonne équipe, apte à mettre beaucoup de pression de par la qualité de son service, ce que nous savions. » Un technicien nullement enclin à se réfugier derrière le paravent d’un calendrier comparable aux travaux forcés : « La fatigue n’est pas une excuse. Nous voulions gagner, mais nous n’avons pas été assez tueurs. »
Un sentiment partagé par Nicolas Burel, compétiteur dans l’âme et, de ce fait, très déçu de la tournure des événements : « Nous n’avions pas la tête ailleurs car, après tout, la Coupe de France est la voie la plus rapide vers un titre, mais clairement, le mental a fait la différence. Le contenu est bon voire plus que cela par moments mais j’ai senti Toulouse habité par une certaine confiance au fil des minutes, ce qui n’était pas le cas au début. Bravo à notre adversaire, vraiment, avec tous ces éclats qui nous ont fait mal, lors du deuxième set notamment. »
Sans aller jusqu’à dire que le suivant n’a guère généré de suspense, force est de reconnaître que les futurs vainqueurs ont été aussi à l’aise dans le rôle du chassé que du chasseur. Menés au score, Spencer et ses coéquipiers n’ont pu inverser la tendance.
Place à une autre Coupe désormais, en banlieue d’Athènes plus précisément : « Attention, le championnat n’est pas terminé, tempérait Bertini sans s’appesantir plus que cela sur le départ de Jordan Ewert. C’est un joueur très important mais nous saurons travailler en conséquence et nous adapter. »
TOULOUSE – SAINT-NAZAIRE : 3-0
(25-23 en 32’, 25-23 en 28’, 25-20 en 27’).
1Â 500Â spectateurs.
Arbitres : Mme Heppe et M. Guillet.
TOULOUSE : T. Gill (4), Feral (18), Picard (10), Duflos-Rossi (7), Nack-Myniem (5), Petkov (4), Piazzeta. Libero : F. Santucci (cap.)
Entraîneur : Patrick Duflos
SAINT-NAZAIRE : Ivanov, Ewert (10), Spencer (cap. 7), Martins (4), Van der Eent (7), Canham (12), Varier, Halle, Burel (1). Libero : R. Deveze
Entraîneur : Fulvio Bertini.